Ce truc qui te fait peur mais qui est ton meilleur argument | Blog Camille Gautry - Optimisation de Carrière et de Recrutement | Expatriation | Retour en France

Ce truc qui te fait peur mais qui est en fait ton meilleur argument

Plus je fais de recrutement, plus je constate que c’est lorsqu’on perçoit la singularité de la personne que l’entretien devient enfin intéressant : on arrête d’être dans l’ « exercice » d’entretien. On voit le potentiel de la personne, on voit ce qui la caractérise. Notre échange passe au niveau supérieur.

Plus je coache des personnes en recherche d’emploi, plus je constate que dès qu’elles perçoivent ce qui les caractérise, beaucoup de choses s’améliorent pour elles.

  • Leur perception d’elles-mêmes, pour commencer. Elles ont d’emblée, plus confiance en elles.
  • Leur relation avec les recruteurs aussi s’apaisent. Elles ne les voient plus comme d’affreux jojos qui cherchent à les coincer, à pointer leurs imperfections.
  • Leurs entretiens se convertissent en proposition d’embauche. Elles décrochent des postes désirés avec des sentiments de fierté et de sérénité rarement ressentis avant.

Mais pourquoi si peu de personnes cherchent à identifier leur singularité et à miser dessus pour décrocher un poste ?

Charles Pépin, dans son ouvrage, La Confiance en Soi ( Allary Editions) , nous donne la réponse. Il s’appuie sur les travaux de Freud pour expliquer très clairement (c’est un de ses talents à Charles : ce qu’il dit est toujours très clair 😉 ) notre relation torturée avec notre singularité : 

« Une société se construit sur le renoncement des individus à leur singularité. Pour qu’il y’ait société, il faut qu’il y’ait avant tout de la norme. 

D’où le « malaise » : les individus sentent bien que cette norme triomphe au mépris de leur singularité. Il est donc normal que nous éprouvions des crises de confiance, au point de nous demander parfois s’il est possible d’oser un jour devenir soi ».

Nous sommes donc tiraillés entre notre aspiration à devenir pleinement nous-mêmes et notre besoin d’appartenance au groupe.

Parler de singularité, c’est piquer au vif, notre besoin de conformité avec les autres.

Singularité, ça sonne comme différent.

A part.

Pas comme les autres.

Montrer sa différence, ce serait comme prendre le risque d’être rejeté.

Et ça, notre cerveau ne peut pas l’envisager.

Le syndrôme du « Bon Elève » dans la plupart des candidatures

Dire et faire comme tous les autres candidats : utilisation de mots-clés lus et vus déjà mille fois, des lettres de motivations qui répètent les mêmes arguments.

En fait, on assiste à des candidatures qui essaient de donner des « bonnes » réponses. 

Des candidatures de « bons élèves », qui font comme on leur a dit de faire même si ça ne rime pas à grand-chose.

Mais au moins, ça correspond à la norme.

Sauf que…

Cela n’évite pas le rejet, parce que bien peu de candidatures sont retenues et contactées.

L’erreur des candidats : ils se trompent d’objectif

Il ne faut pas chercher à faire une candidature qui remplit les standards.

Il faut faire une candidature qui répond aux enjeux du poste visé.

C’est avec ça, qu’il faut se montrer en totale conformité.

Prenons un exemple concret :  le métier de Recruteur

Les descriptions de poste vont évidemment mentionner les missions classiques telles que « tri et sélection des candidatures » ; « premier entretien téléphonique » ; « entretien en face-à-face » …

Ok. 

La plupart des candidats vont répéter ces mêmes missions dans leurs CV. 

Et pour se démarquer, ils vont peut-être ajouter les logiciels RH avec lesquels ils ont travaillé ou qu’ils étaient présents pour l’accueil des nouveaux embauchés. 

Mais ce n’est pas ces infos là qui feront la différence. Ce sont celles qui seront en lien avec le nerf de la guerre : le business. 

Un des enjeux majeurs derrière ce poste, c’est de soutenir le business de l’entreprise en recrutant rapidement les profils les plus adéquats  sans trop dépenser.

Si tu sais montrer aux recruteurs/managers que tu as compris leurs problématiques et que tu les as déjà traités voire surmontées dans une autre entreprise, tu vas de distinguer de 99% des candidats (alléluyah !) et te rapprocher étroitement des salles d’entretiens.

Dit autrement, ta singularité, c’est ta façon à toi de réussir ton job. 

Difficile de faire mieux comme argument, tu ne trouves pas ?

Quelques exemples avec mes clientes :

Sita - Témoignage Camille Gautry - Optimisation de Carrière et de Recrutement | Expatriation | Retour en France

Sita, Tours

Je n’appréhende plus les entretiens car je suis sûre de moi, de mes compétences, de mon expertise et à l’aise pour évoquer mon profil, ma singularité…

Le premier entretien que j’ai eu après ce travail a été concluant alors même que je ne remplissais pas toutes les cases.

Le fait de ne pas posséder une des compétences exigées pour le poste a bien sûr été évoqué mais cela ne m’a pas empêchée d’obtenir le poste : mon expertise et ma singularité ont fait la différence.

Carine - Témoignage Camille Gautry - Optimisation de Carrière et de Recrutement | Expatriation | Retour en France

Carine, Pays Nordique


J'avais arrêté de travailler depuis plus de 3 ans et redoutait d'avoir à expliquer ce trou sur mon CV.
Je manquais de confiance en moi, et avais du mal à mettre en avant ma singularité.

Donc ta promesse de m'aider à savoir mettre en avant ma singularité et mes atouts m'a complètement convaincue, et c'est très clairement ce qui m'a permis de croire en moi et de décrocher le job de mes rêves en moins de 3 mois !

Si tu veux décrocher un poste plus vite, commence par t’inscrire aux 5 mini-leçons de coaching. 

Elles vont t’apprendre à taper dans le mille avec ton CV et ta lettre. Et en plus, elles sont offertes 🙂

!!Attention !! Le contenu de ces coachings n’a rien à voir avec ce que tu lis partout sur le web. Je ne parle pas des nouvelles modes, des nouveaux mots-clés ou des nouveaux hobbies qui feraient fureur auprès des recruteurs.